Pâris a enlevé Hélène. Les Grecs demandent réparation. Mais Andromaque et Hector ne veulent plus la guerre, et sont prêts à perdre la face pour gagner la paix. Cassandre sait que l’inévitable est en marche.
Très bonne pièce, très caustique. Les répliques sont savoureuses et les personnages sont superbes, mais au plus fort de leur médiocrité. Facile à lire, j’aimerais beaucoup assister à une représentation de cette pièce.
Une réplique d’Hélène, dans la scène 8 de l’acte I, m’a marquée : « Je n’aime pas beaucoup connaître les sentiments des autres. Rien ne gêne comme cela. C’est comme au jeu quand on voit le jeu de l’adversaire. On est sur de perdre. » Quel cynisme !