Romans de Christian Gailly.
Dernier amour – Paul Cédrat va mourir. C’est une question de jours. À Zürich, son œuvre est huée, entre cette de Haynd et de Beethoven. À la veille de s’éteindre, il rencontre une femme mystérieuse, celle qui sera son dernier amour.
Un soir au club – Simon Nardis a arrêté de jouer du jazz en cessant de boire. Il mène une vie rangée d’époux fidèle et écoute de la musique classique. Mais il suffit de si peu, d’un peu de hasard, pour que la fièvre du jazz le reprenne. Et la fièvre de l’amour aussi, avec Debbie. Une soirée et une journée suffisent pour que tout s’enchaîne, trop vite, comme un swing endiablé.
Comme avec tous les textes de Christian Gailly, il est toujours criminel et dangereux d’en dire trop. Il y a toujours de la musique, des femmes, des clubs de jazz et des destinées sublimées. J’ai lu les deux romans l’un à la suite de l’autre, et j’y ai trouvé une cohérence narrative très intéressante, comme une mélodie qui s’enchaîne…