La colonie pénitentiaire et autres récits

Nouvelles de Franz Kafka.

La colonie pénitentiaire – Un visiteur se voit présenter une machine de justice complexe. L’officier responsable du dispositif est fier comme un paon. Le visiteur ne sait pas pourquoi il est là, ni qu’il est condamné, ni quelle est sa peine. Le soldat présent sur place se contente d’obéir sans réfléchir. L’officier, quant à lui, croit en cette justice aveugle et cruelle. Pour prouver son amour et sa dévotion à la machine de justice, il se soumet lui-même à son action mortelle.

Premier chagrin – Un trapéziste décide de ne veut plus vivre ailleurs que dans les airs, sur son engin de voltige. Quand il fait part de son désespoir à son impresario, ce dernier accède à sa requête. Mais il s’inquiète: quel chagrin son artiste volant peut-il bien dissimuler sous les hauteurs du chapiteau?

Une petite femme – Le narrateur fait part de sa relation ambigüe avec une petite femme qui ne peut souffrir sa vue. sans savoir ce qui motive cette aversion à son égard, le narrateur endure les humeurs de cette maîtresse irascible.

Un champion de jeûne – Un jeûneur désespère. Auparavant, son activité était admirée et lui-même très estimé. Aujourd’hui, plus personne ne s’intéresse à lui. Il peut enfin accomplir son rêve suprême: jeûner jusqu’au paroxysme de son art.

Joséphine la cantatrice – On remarque Joséphine pour sa voix légère et envoûtante. Elle possède un talent rare qui fascine. Mais dans le monde où elle évolue, il faut travailler et la chanson n’est pas un métier.

Le terrier –  L’animal est obsédé par son terrier, c’est son œuvre, son terrier. Aussi ne peut-il pas tolérer qu’un intrus vienne troubler sa quiétude.

La taupe géante – L’apparition d’une taupe aux proportions extraordinaires fait naître des intérêts divers au sein d’une communauté.

Je n’ai pas apprécié toutes les nouvelles avec la même intensité. Mais chacune d’elles touche un aspect de la nature humaine, dans sa folie, sa démesure, sa déchéance, sa faiblesse. A lire Kafka, on croirait que les humains sont avant tout des sujets d’expériences dont ils ne comprennent rien et dont ils subissent la complexe machinerie.

Je me rappelle ne pas avoir aimé Le Château, du même auteur. Mais je conseille sans aucun doute la lecture de ce recueil à tout le monde.

Ce contenu a été publié dans Mon Alexandrie. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.