Roman jeunesse d’après le dessin animé de Midam, adapté par Claude Carré.
Kid Paddle adore les jeux vidéos et les monstres. Il aimerait beaucoup avoir une bête féroce bien à lui. Alors, quand le vendeur de l’animalerie lui assure que ce petit lapin blanc est en fait un lapin-garou, Kid Paddle n’hésite pas un instant. « Plus un animal à l’air inoffensif, plus il peut être d’une sauvagerie insoupçonnée ! » (p. 10) Mais les consignes du vendeur sont claires : il ne faut surtout pas ouvrir la cage après minuit. « C’est la nuit que le croisement génétique de ces lapins anthropophages avec les loups-garous de Transylvanie se révèle. » (p. 12)
Avec ses amis Horace et Big Bang, Kid Paddle est résolu à filmer la transformation de son lapin-garou. Il achète un énorme morceau de viande, installe une caméra et attend l’heure fatidique. Mais nuit après nuit, la révélation lui échappe. C’est à se demander si le garçon n’aurait pas été dupé par le vendeur de l’animalerie et si son imagination ne serait pas un peu trop fertile…
Moi et les jeux vidéos, ça fait deux. Et avec les loups-garous, ça fait beaucoup plus. Mais s’il y a un lapin, le compte est bon, quel que soit le flacon ! Je connaissais l’épisode animé et j’ai découvert avec plaisir et rigolade l’adaptation écrite. La présentation est sympathique : le texte est entrecoupé de planches du story-board et d’images directement extraites du film. C’est une petite histoire rigolote sans prétention où l’on peut voir un joli lapin blanc un peu dodu et doux. Que demander de plus ?