Album de J. Thomas-Bilstein. Illustrations de C. Busquets et M.A. Battle.
Fleuron, le petit lapin bleu, et sa cousine Lucette partent pique-niquer en forêt. Alors qu’ils s’amusent gaiement, ils apprennent que l’ourson Bouboule est en mauvaise posture. Les deux lapins vont à la rescousse de leur ami, mais toute cette agitation a attiré l’attention d’un renard. « Miam ! pense-t-il en se pourléchant les babines. Ces lapins me semblent bien tendres et dodus. » Heureusement, le papa de Bouboule vient défendre les deux petits lapins et tout finit bien !
En avant pour une morale aussi subtile qu’un éléphant dans un magasin de porcelaine : « Petits amis lecteurs, n’oubliez pas qu’un bienfait n’est jamais perdu. » Voilà qui est clair. Mais là, c’est mon côté cynique (qui est plus développé pendant les vacances) qui prend le dessus. Cet album est en vérité très mignon, agrémenté de belles illustrations douces et colorées. C’est un livre pour enfants tout ce qu’il y a de plus honorable.
Attendez, il semblerait que mon côté cynique a encore un truc à dire. Vous voyez la première de couverture ? Elle est charmante, n’est-ce pas ? Ce pique-nique sous les arbres fait envie, hein ? Mais voilà le hic, cette scène n’existe pas dans l’histoire… Bon, d’accord, c’est le pouvoir de l’imagination. Mon côté cynique va piquer une tête dans la piscine, ça lui fera du bien.
Autre aventure de ce petit lapin : Le petit lapin bleu et le médicament miracle