« Listen to the story of Jemima Puddle-Duck, who was annoyed because the farmer’s wife would not let her hatch her own eggs. » (p. 7) Un matin, Jemima n’en peut plus : elle décide de trouver un abri pour pondre et couver ses œufs en toute quiétude. Hélas, si son instinct maternel est bien développé, ce n’est pas le cas de son instinct de survie. Le volatile bien naïf se laisse enjôler par les paroles affables d’un renard. Il faut toute la vigilance du chien de la ferme pour sauver la jeune cane d’une fin tragique.
J’aime la façon dont Beatrix Potter caractérise ses personnages animaliers. Le chien est évidemment loyal, intelligent et fort. Le renard ne peut être que séducteur et menteur. La cane est tout à fait sotte. Et dans ses autres contes, l’autrice dessinatrice imagine des caractères absolument charmants. Je poursuis avec délice ma découverte des petits textes de Beatrix Potter.