Roman de Stephen King et Peter Straub.
Quatrième de couverture – Il y a vingt ans, Jack a survécu à l’enfer des Territoires. Aujourd’hui, pour l’amour d’une femme et la vie d’un enfant, il va franchir une nouvelle fois la frontière… French Landing, paisible bourgade du Wisconsin, est terrorisée par un serial killer. Désemparé, le shérif local fait appel à son ami Jack Sawyer, un ancien flic de Hollywood. L’enquête conduit Jack jusqu’à une maison que l’on dit hantée, nichée au fond des bois. L’endroit réveille en sa mémoire les échos d’un monde parallèle : autrefois, pour sauver sa mère, Jack a pénétré la contrée magique et terrifiante des Territoires. Aujourd’hui, il a tout oublié. Et il a peur de son passé. Très vite, d’étranges messages lui parviennent et l’enquête de police se change en quête fantastique… Pour Tyler, petit garçon aux cheveux blonds, et Judy, la mère de celui-ci, Jack est prêt à mourir – pire, à replonger dans les Territoires….
Vous connaissez la chanson : quatrième de couverture veut souvent dire que j’ai abandonné. Pour être exacte, ce livre m’est tombé des mains ! Pleine d’espoir, je me suis attaquée à la suite des aventures de Jack Sawyer. Hélas, comme avec Le Talisman, la sauce n’a pas vraiment pris. Décidément, je n’aime pas quand le King partage la plume avec un autre auteur, ami ou fils. Dans ce roman, une nouvelle fois, je n’ai pas retrouvé le style unique et immédiatement identifiable du roi de l’épouvante. La narration me semble lourde, artificielle, pleine d’effets de manche. Le texte commence comme nombre de romans de Stephen King, par une longue mise en place de la situation. Ce n’est pas pour me déplaire, mais seulement si c’est bien fait. King a le talent pour en solo, mais à quatre mains, il semble écrire avec ses pieds. Je n’ai rien lu de Peter Straub : je ne peux dire si on retrouve surtout son style ou si la conjonction des deux talents s’annule. Je vais donc attendre la parution française du prochain roman de Stephen King !