Tous les matins du monde

Roman de Pascal Quignard.

Monsieur de Sainte-Colombe ne se remet pas de la mort de son épouse bien-aimée. Retiré dans son modeste domaine avec ses deux filles, Madeleine et Toinette, il laisse s’écouler les jours au rythme de sa peine. Plusieurs fois par semaine, il reçoit ses élèves. Monsieur de Sainte-Colombe enseigne la viole. Compositeur de génie, ses œuvres sont le reflet de sa douleur. Un matin, Marin Marais, ancien chantre de l’église de Saint-Germain-l’Auxerrois, se présente chez lui pour apprendre la viole. Le jeune loup entre dans la bergerie.

Je suis sous le charme! J’avais vu le film d’Alain Corneau, et j’avais en mémoire les excellentes prestations des Depardieu Père et Fils, et de Jean-Pierre Marielle. Le texte est au-delà de tout ça. Les personnages sont sublimes, au sens classique du terme. La langue est précieuse, travaillée, et solide, mais aussi mélodieuse et très musicale, comme une portée qui se déroule. Les considérations sur l’essence de la musique auraient pu être oiseuses, mais elles se révèlent poétiques et délicates. Le livre se lit vite et il laisse un beau souvenir.

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