Dans son avant-propos, Neil Gaiman résume parfaitement l’ouvrage. « C’est la vie de Bowie sous forme de paraboles et d’histoires imaginaires, une reconstitution magnifiquement documentée, sans doute meilleure que d’authentiques reportages d’époque. C’est la rétrospective fantasmée de la vie d’une personnalité fantasmatique, inspirée par la vie de son interprète, un certain David Jones, qui vécut jadis à Bromley et naquit à Brixton. »
J’ai lu plusieurs biographies de David Bowie, notamment celles de Jérôme Soligny qui a connu intimement l’artiste et sait parfaitement parler de lui. Je vous conseille donc vivement David Bowie et Rainbow Man 1967-1980.
Pour en revenir à ce comics, il ne m’a rien appris de nouveau, mais il a une façon très originale de présenter la vie de l’artiste caméléon, sous forme de reportage ou revue de presse. Et pour me faire lire un comics, il fallait vraiment David Bowie, car je ne suis vraiment pas à l’aise avec ces pages saturées d’images et de couleurs, qui ne laissent à l’œil aucun espace vierge pour se reposer un instant. Mais ce format colle plutôt bien à l’artiste protéiforme et extravagant qu’était Bowie. « À chaque étape, il ne considère rien comme requis, et sème les graines d’une future carrière florissante, tout en se gavant de culture pop américaine. »
Toujours en bande dessinée, j’avais beaucoup aimé Haddon Hall de Nejib, dans un style radicalement différent ! De toute façon, toute production littéraire ou artistique qui parle de Bowie a droit à mon attention la plus soutenue.