Bande dessinée de Stan Sakai.
Miyamoto Usagi profite d’un repos bien mérité dans la province de Geishu, invité du clan du même nom, auprès de Tomoé, fine lame au service du jeune seigneur Noriyuki. « Usagi est un ami du clan Geishu et nous a aidés bien des fois. » (p. 89) La remarquable épéiste raconte son histoire au ronin et la façon dont elle a gagné sa place au sein du clan. D’entraînements en repas copieux, les amis partagent de précieux moments de complicité, notamment une superbe cérémonie du thé détaillée sur plusieurs pages. Ils affrontent également un artiste démon dont l’encre peut rendre vivants ses dessins menaçants, une kitsuné (renard) démoniaque ou encore les redoutables ninjas Neko. Au gré des négociations commerciales que le clan Geishu mène avec le clan Kojima, Miyamoto et Tomoé élucident un ancien drame et retrouvent un précieux parchemin dérobé dans un temple.
Naviguant toujours entre histoire médiévale et folklore japonais, l’œuvre de Stan Sakai ne cesse de me charmer. Découvrir ainsi les légendes ancestrales d’un pays si différent du mien est un plaisir et j’ai toujours hâte de reprendre les aventures du samouraï errant. J’apprécie (les lapins, oui…) la façon dont l’auteur tisse des histoires au long cours qui se développent au fil des albums. Si j’en crois la bibliographie de Stan Sakai, il me reste à découvrir les 8 opus suivants déjà publiés : je suis impatiente de savoir comment se poursuivent les intrigues menées depuis 22 albums !