Vingt-quatre heures de la vie d’une femme

Roman de Stefan Zweig.

Après la fuite scandaleuse de Madame Henriette avec un jeune inconnu, tous les clients d’une pension cossue de la Côte-d’Azur blâment cette conduite indigne d’une femme respectable. Seul le narrateur, et l’énigmatique Madame C*** affichent de la sympathie envers cette pauvre femme. Le narrateur et la vieille dame anglaise sympathisent, et Madame C*** livre un secret qu’elle porte depuis plus de vingt ans, sa folle journée de passion pour un jeune homme inconnu.

L’histoire est de celles qui me séduisent, avec des personnages qui luttent contre un destin inexorable. Mais la langue est de celles que j’abhorre, ampoulée et lourde en bouche. Est-ce parce que le sujet est précieux que le texte se fait pompeux ? Le texte est court et ne s’embarrasse pas de longueurs. L’intrigue suit sa course précipitée. Quel dommage que la fin soit si abrupte. Le récit de Madame C*** s’achève, et rideau. C’est un peu court, jeune homme, comme dirait l’autre. Je reste sur ma faim. Une petite conclusion n’aurait pas été malvenue. J’ai, sans aucune comparaison, préféré Le joueur d’échec.

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