Cœur de foot

Recueil de nouvelles, collectif d’auteurs de la République centrafricaine.

Préface de Yves Pinguilly : « La belle équipe nationale de football, les Fauves de Bazoubangui, n’a pas été sélectionnée pour la Coupe d’Afrique des Nations, pas sélectionnée pour la Coupe du Monde jouée en 2010 sur le continent africain. Peut-être est-ce pour cela que quelques écrivains ont voulu botter les mots, dribbler la syntaxe et lober la langue française parlée en Afrique. » (p.9)

Coup d’État, par Auguste Komelo Nikodro – « La constitution avait changé… en mal. L’équipe nationale de foot avait changé… en bien. C’est comme ça, on ne peut pas tout avoir. » (p. 11)

Le rival, par Ella Béatrice Mossongo Yalesso – « Zaïna tenait enfin la solution qui empêcherait son Mboya fou de foot de participer à la compétition internationale pour laquelle il avait été sélectionné. » (p. 19)

Coeur d’alchimiste, par Stevenson Oualaud – « J‘étais moi-même une pierre philosophale et les ballons que je touchais devenaient de l’or au fond des buts. » (p. 28)

Un parapluie pour l’Afrique du Sud, par Elvis Naïbino – « Peut-être que tu vas nous suivre en Afrique du Sud en t’envolant avec ton parapluie-là qui t’a protégé ce matin de la pluie des mangues ! » (p. 37)

Coeur de foot, par Émile Yazoma – « On n’a pas besoin de 4-10 pour shooter le ballon. » (p. 47)

Le Génie du foot, par Arnaud Minime – « Il aime le ballon rond, le ballon de foot […]. Ce n’est pas parce que tu as été basketteur que Ngura doit l’être. » (p. 50)

Je marquerai encore des buts, par Michel Ouédane Wesse-Kpamon – « Tu ne pouvais évidemment pas soupçonner que l’homme de ta vie puisse déambuler sur un terrain de foot avec un tube de rouge à lèvres dans sa culotte. » (p. 51)

Lepau a raté son pari, par Jeanne de Chantal Woodobodé – « Mboupa a aidé l’équipe nationale à se qualifier lors des éliminatoires de cette compétition. Je crois à ses fétiches. Les connaissances de Mboupa sont ancestrales et efficaces. » (p. 58)

Békpa glacé, par Hubert Narcisse Longuet – « Son sobriquet de « Békpa ti Bangui », soit « le tonnerre de Bangui », n’était pas gratuit. Il avait un coup de pied foudroyant. » (p. 73)

Plutôt qu’en dire trop sur chaque nouvelle, j’ai préféré livrer une citation de chacune d’elles, et donner envie aux lecteurs de passage d’ouvrir le recueil.

Le football est le sport chéri des Africains. Jouer au football, gagner ou perdre un match, c’est faire de la politique, faire l’amour, faire de la magie à l’aide de fétiches, faire de l’argent, … comme partout ailleurs ! Des noms comme Didier Drogba, Samuel Eto’o ou Michel Essien apparaissent au fil des pages, mais bien loin des stars du football international, ce recueil et ces auteurs célèbrent le sport tout simplement et ceux pour qui taper la balle reste le plus simple et le plus sain des plaisirs.

Cet ouvrage a été édité en partenariat avec l’Alliance française de Bangui et le ministère français des Affaires étrangères.

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