
Roman graphique adapté du roman de Richard Adams. Scénario de James Sturm, dessin de Joe Sutphin et lettrage de Leopold Prudon.
Adapter Watership Down en images, cela ne pouvait être qu’une réussite tant que le roman est dynamique et riche en rebondissements. « Hazel-shâ, nous serons les héros de la plus belle histoire jamais entendue. » Du terrier initial à la douce colline de Watership Down, en passant par la terrible garenne de Primerol et celle d’Effrefa, c’est un plaisir de suivre Hazel, Fyveer et leurs compagnons dans leurs courageuses aventures. Comme dans le texte de Richard Adams, j’ai frémi de terreur à chaque danger qui menace les lapins, j’ai souffert avec eux des blessures sanglantes qui marquent leur fourrure et leurs membres, j’ai ressenti l’audace qu’il faut à ces petits animaux pour quitter le confort du quotidien connu et affronter l’incertitude des lendemains lointains. « Merci, Hazel. […] Je veux dire, merci pour tout. De prendre tous ces risques pour nous. »
Ce roman graphique (ou bande dessinée, ne vous battez pas !) est superbe, dès la couverture embossée et rehaussée de dorure. Je ne me lasse pas de relire le conte animalier de Richard Adams et il est certain que je replongerai dans les pages de cette superbe adaptation !
Oh, cette couverture ! Trop belle !
Ouiiiiii, elle briiiiiiille !