
Tomes précédents de Bride Stories.
Manga de Kaoru Mori.
Henry Smith et Talas embarquent enfin pour l’Angleterre. Çuval, la belle jument, est également du voyage et se noue d’amitié avec le chat du bateau. « Ce chat se prend pour le maître à bord… Peut-être qu’il s’estime responsable du bien-être des passagers ! » (p. 24) Arrivé dans la demeure familiale, Henry se heurte à l’incompréhension de son père et l’hostilité de sa mère : il est impensable qu’il épouse Talas, cette femme étrangère qui ne parle pas leur langue. Fantasque et privilégié par sa position de cadet, le jeune homme est plutôt résigné. « Ce n’est pas la première fois que je déçois mes parents ! » (p. 52) Henry et Talas s’installent dans la maison d’un ami et, timidement, en attendant leur mariage, commencent une vie de couple où tout est à construire. Loin de son pays, Talas sait qu’elle doit tout apprendre et faire ses preuves. « Je ne sais pas ce que donnera notre vie ici, mais pour l’instant, on est ensemble. » (p. 109) Avec quelques moutons et la perspective de disposer d’une belle laine à travailler, Talas commence à faire des projets. Pendant ce temps, en Asie centrale, d’autres relations se concrétisent : le jeune Ali, si bien récompensé par Henry Smith, trouve enfin une épouse.
Il se passe peu de choses dans ce quinzième tome, mais ce n’est pas un problème. Il nous donne le temps de nous habituer aux décors intérieurs et extérieurs de l’Angleterre après tous ces chapitres passés dans les steppes du Turkistan. La mangaka dessine à merveille la beauté des animaux et elle profite des pages finales pour partager de nombreuses informations culturelles et historiques, et même corriger des erreurs imprimées dans les volumes précédents. Évidemment, j’ai hâte que le tome 16 paraisse et de retrouver Amir et Karluk, mais cette parenthèse anglaise était douce et sympathique.
La couverture est superbe !
Comme toute la série ! <3