Hansel et Gretel

Conte raconté par Stephen King et inspiré des illustrations de Maurice Sendak.

Le conte rapporté par les frères Grimm est déjà un sacré morceau d’horreur : une sœur et un frère sont abandonné·es dans la forêt par leur père, à la demande de leur perfide marâtre. Iels découvrent une maison de pain d’épices où vit une terrible sorcière qui engraisse et mange des enfants. Courageux·ses et très aimant·es l’un·e envers l’autre, les petits héros échappent à la sorcière en la faisant rôtir dans son propre four, avant de retrouver leur paternel qui a mis dehors l’affreuse belle-mère.

En s’inspirant des illustrations que Maurice Sendak a produites pour un opéra consacré à cette histoire, Stephen King reprend le texte en y ajoutant sa touche horrifique. « Les fenêtres en sucre s’affaissèrent pour devenir des yeux vigilants, les boules de gomme se fondirent en un nez ressemblant à une banane pourrie. Des dents poussèrent sur les bâtons de sucre d’orge géants qui encadraient la porte, et pire que tout, les pastilles de menthe devinrent une longue langue rose. » On a beaucoup moins envie de croquer dans la maison sucrée, maintenant !!! L’exercice du conte, Stephen King s’y est essayé avec succès, selon moi, dans Contes de fées : cet univers fantastique n’a rien à envier aux sinistres décors des histoires collectées par les frères allemands. Avec cette légère revisite du conte, Stephen King ne révolutionne rien, mais il m’a offert un délicieux frisson de lecture.

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