
Ouvrage de Thomas Vinau (texte) et Lulu Skopi (illustrations).
Est-ce la faute à Voltaire s’iels sont tombé·es par terre ou la faute à Rousseau s’iels ont le nez dans le ruisseau ? Ce qui est certain, c’est que ces gens chutent avec humilité ou par d’heureux hasards. Iels développent d’autres façons de voir le monde : tomber, c’est se décaler, c’est faire un pas de côté pour mieux se recentrer sur l’essentiel. Les illustrations, comme toujours dans la collection « Les gens qui » des Venterniers, sont poétiques et pleines de sens : elles dessinent les brins de folie qui nous animent et sèment de la joliesse dans un quotidien souvent trop dur.
Je vous laisse avec 4 phrases de ce petit ouvrage si précieux, et je vous encourage à découvrir cette collection.
« Les gens qui tombent veulent apprendre à voler. »
« Les gens qui tombent regardent les fleurs en face. »
« Les gens qui tombent repoussent parfois où ils tombent. »
« Les gens qui tombent caressent la planète. »