
Roman de Terry Pratchett.
Un vieil homme meurt, un feu s’éteint, une porte s’entrouvre et une lumière s’élève. Évidemment, ça ne présage rien de bon pour le Disque-Monde. La lumière atteint Ankh-Morpork, creuset de toutes les aventures, et éclaire quelques cerveaux chez les alchimistes. La voilà, la bonne idée, il faut produire des images animées. « C’est comme de la magie […]. Mieux qu’une illusion, une illusion réelle. » (p. 19) Et c’est à Olive-Oued que ça va se faire ! Entraîné plus ou moins malgré lui vers ce monde de lumière, Victor Tugelbend, étudiant de l’Université de l’Invisible, se fait acteur. « Tout le monde venait faire des films. Et tout le monde ignorait pourquoi. » (p. 70) Par la porte entre-ouverte, d’autres choses pointent le bout de leur nez… C’est que ça a l’air pas mal de ce côté de l’univers ! Heureusement, Le bibliothécaire de l’Université de l’Invisible arrive à la rescousse !
Bon. Ce tome-là des Annales du Disque-Monde, il est fort probable que je l’oublie rapidement. Il n’est pas mauvais et il se lit avec plaisir, mais je n’ai pas bien saisi la place de l’histoire dans le grand tout de Terry Pratchett. Oui, j’ai ri devant les tentatives de romantisme entre trolls. Oui, j’ai beaucoup apprécié que les animaux deviennent conscients et prennent la parole. « J’étais un lapin heureux de ma condition de lapin, et vlan, la seconde d’après, voilà que je me mets à penser. C’est un sérieux handicap pour un lapin en quête de bonheur, moi je te le dis. Tout ce qu’on demande, c’est de l’herbe et du sexe. » (p. 94) Oui, j’ai suivi avec intérêt les affaires de Planteur-Je-Me-Tranche-la-Gorge, vendeur de saucisses et producteur. Mais dans l’ensemble, malgré mon plaisir de retrouver Gaspode, petit chien finaud tout à fait adorable, ce dixième tome du Disque-Monde m’a vaguement ennuyée.
Si au moins ça fait passer un bon moment, c’est déjà ça de pris !
Exactement !